analyser la situation est un bien grand mot. ce que je constate en suivant les développements régionaux c’est une fois d eplus l’atroce cynisme des grandes puissances démocratiques dans la façon de traiter nos peuples et nos pays. Au quinzième mois de l’éclatement de ce qu’on appelle la révolte syrienne, il est clair que la solidité du régime de Bachar assad a surpris et amené l’Occient à modifier les plans. Aujourd’hui les diplomates européens reconnaissent clairement que la communauté internationale n’a pas réussi à atteindre son objectif et avec la montée des islamises et l’instabilité qui règne dans la région, il serait bon de maintenir le régime actuel en en changeant la tête pour le symbole. En fait il s’agit de sauver leur face et pour éviterd’accorder une victoire flagrante à leurs rivaux sur le plan régional et international…

le 21ième siècle

salu me voici de retour. J’ai enfin décidé d’entrer dans le 21ième siècle en instalant l’internet chez moi. Pourquoi? C’est kil y a tant à dire dans ce monde en plein mouvement où la désinformation systématique n’est plus le fait de quelques médias mais un péhnomène généralisée. A croire qu’il n’y a plus d’yeux libres tous étant désormais dotés de lunettes filtrantes. je vais donc essayer d’y voir clair

La tolérance selon le modèle saoudien

Savez-vous qui est en train de donner des leçons de liberté et de démocratie au régime syrien? Pas moins que les membres de la Ligue arabe réunis, à leur tête l’émir du Qatar, celui des Emirats Arabes unis (qui vient de recruter des mercenaires étrangers avec la condition qu’ils ne soient pas musulmans pour ne pas prendre le risque qu’ils refusent de tirer sur des coreligionnaires au cas où les émiratis seraient tentés de suivre l’exemple de leurs frères) et le roi d’Arabie. Au royaume wahhabite toutefois, une grande figure des médias, au professionnalisme et à la crédibilité reconnues dans l’ensemble du monde arabe, a été récemment remerciée … parce qu’elle a déclaré son appui au régime syrien victime, selon elle d’un complot. Georges Cordahi qui a donné ses titres de noblesse au légendaire « Qui veut gagner des millions » qu’il anime avec succès depuis des années sur la chaîne saoudienne MBC1 a donc été contraint à partir parce qu’il a osé donner son opinion en dehors du territoire saoudien et sur une question qui n’a absolument rien à voir avec le programme qu’il anime et qui n’est d’ailleurs pas politique. C’est normal après tout, il travaille dans le paradis des libertés et il doit être mobilisé 24h sur 24 sans oublier le fait que sa plus grande liberté d’opinion est de ne pas en avoir. Voilà c’est un tel régime qui donne des leçons d eliberté à un autre qui n’a jamais poussé l’audace jusqu’à agir de telle façon. Et cela ne pousse absolument pas les défenseurs des libertés dans le monde arabe et occidental à dénoncer une telle réaction de la part d’une chaîne si hautement démocratique. Viisblement, nous en avons encore beaucoup à apprendre sur les codes qu’il faut respecter pour devenir un militant pour la démocratie.

Drôle de politique

La politique des Etats-Unis et de l’Europe à l’égard de la Syrie est décidément bien étrange. Au moment où le secrétariat général de l’Onu annonçait que le président syrien avait affirmé à Ban Ki Moon que les opérations militaires étaient terminées, le président des Etats-Unis Barak Obama qui n’avait pas autant réagi aux images violentes en provenance de Deraa,d e Hama ou même de Lattaquié invitait pour la première fois depuis 5 mois Bachar assad à se retirer du pouvoir. Il a été aussitôt suivi (évidemment) par les pays européens, qui d’une seule voix ont appelé au départ du président syrien au moment où il commençait véirtablement à mettre en marche le train des réformes. Etonnant, n’est-ce pas? En général, les appels à la démission ou au départ d’un dirigeant interviennent au plus fort des actions militaires, non lorsqu’elles sont terminées. Comment dans ce cas ne pas ne pas penser que les injonctions américaines et européennes ont pour objectif de rallumer le feu syrien et d’aider une opposition qui s’essouffle au lieu d’encourager réellement un processus de réforme. Dans cette crise syrienne prolongée, on a l’impression que la communauté internationale n’est intervenue que chaque fois que l’opposition était affaiblie, pour lui donner un nouvel élan, sans souci véritable de démocratie ou de liberté.Dès que le régime semble marquer des points dans le sens de la mise au pas des insurgés et de la progression du chantier de réformes, la communauté internationale lève le ton et augmente la pression, avec pour suel souci d »empêcher le régime de sortit victorieux de cette épreuve, quitte à provoquer un nouveau bain de sang. Pour des défenseurs des droits de l’homme on peut faire mieux…

question de stratégie

la nouvelle tactique du 14 mars? faire croire que le régime iranien est en trainde lâcher son allié syrien, pour montrer que celui est désormais totalement isolé. Les médias du 14 mars ont ainsi annoncé que des responsables de la République iranienne ont rencontré des représentants de l’opposition syrienne pour s’assurer des canaux de contacts avec la relève syrienne et protéger leurs intérêts dans le pays. C’est pas mal trouvé mais quelle personne qui suit un peu les développements dans la région pourrait croire un seul instant à de tels développements? Le régime syrien est un allié stratégique de la République islamique d’Iran et celle-ci serait prête à faire beaucoup pour le protéger, d’autant qu’elle n’a pas encore joué les cartes en sa possession dans la région. Ces pseudo informations nous rappellent lorsque le 14 mars annonçait à grands cris que la Syrie d’Assad allait lâcher l’Iran pour réintégrer le giron de l’Arabie saoudite. On a vu où cette théorie nous a menés: à la fin de la fameuse équation S-S (Syriens-Saoudiens). Plus stratège que cela tu meurs…

Similitudes…

Au Royaume (des)uni, on les apelle des émeutiers. En Syrie, ils sont des aspirants à la liberté et à la démocratie. En Grande Bretagne, on les accuse de faire des actes de vandalisme et on dénonce leur violence, s’étendant dans les médias sur les images de casse et d’incendies provoqués. En Syrie, on ne voit qu’une poignée de gens dans les rues, omettant les agressions contre les bâtiments publics et les violences faites aux forces de l’ordre. En Grande Bretagne, on appelle de tous nos voeux une action musclée de sforces de l’ordre pour rétablir le calme, en Syrie, celle-ci devient une répression féroce. Au royaume uni, au troisième jour des émeutes, on reconnaît l’existence d’un complot organisé via les réseaux sociaux. En Syrie, au ci nquième mois des émeutes, on parle encore d’un soulèvement spontané contre un régime oppressif. Vous avez dit similitudes?

parlement

hier au cours de la séance parlementaire de législation, le Dr Ahmed Fatfat a proposé que les députés observent une minute de silence en hommage aux martyrs du peuple syrien « qui, a-t-il dit, ont tant donné au Liban ». Le dr Fatfat ne s’est pas trompé, le peuple syrien a eu beaucoup de victimes au Liban surtout en 2005 après l’assassinat du Premier ministre Rafic Hariir, lorsque les partisans du Courant du Futur et de ses alliés faisaient brûler les tentes des ouvriers syriens et les poursuivaient pour les tuer. Ces martyrs-là sont-ils inclus dans l’hommage silencieux qu’espérait réserver Fatfat au peuple syrien? Nous ne le saurons pas puisque le président de la Chambre a estimé que cette question était hors sujet.Le Dr Fatfat s’est rassis en souriant, ayant accompli son devoir d’entreprendre une tentative d’obtenir une position du Parlement libanais en faveur du peuple syrien.

le souci d’investiguer

il paraît que les autorités syriennes refusent de laisser entrer les journalistes dans leur pays. Personnellement j’ai obtenu avec d’autres journalistes une autorisation pour faire des reportages et recueillir des témoignages en Syrie, mais plusieurs médias ne souhaitent visiblement pas envoyer des journalistes sur place. Pourquoi?